Dans certaines zones du 20ème arrondissement, cette disposition est bien évidente sur le plan de la voirie. Dans d'autres, comme le Bas-Belleville (entre les rues Ramponeau et Belleville), les traces des vignobles sont à remarquer dans l'organisation interne des îlots, très épais et caractérisés par la succession de plusieurs cours intérieures.
Secteur Ramponeau-Belleville: des îlots trés épais et des cours profondes sont caractéristiques des faubourgs à origine vignoblière. |
Cet habitat est souvent caractérisé par sa mauvaise qualité générale. Une construction effectuée avec des matériaux peu coûteux en est à l'origine. Le faible entretien en suite apporté par les propriétaires, qui n'avaient pas de ressources suffisantes dans un quartier à tissu social traditionnellement défavorisé, n'a contribué guère à une bonne conservation.
La concentration du quartier achevée, le mouvement immobilier de Belleville devient très faible, voir inexistant, pendant la première moitié du XXème siècle. Le taux de nouvelles constructions est même inférieur à la moitié du taux moyen parisien: en 1954, seul 6% du bâti a été réalisé après 1915, contre 13% pour Paris. Entre 1952 et 1962 à Paris 6% des bâtiments est construit, tandis que Belleville n'a que 3% de constructions nouvelles.
Ce ralentissement de construction explique les mauvaises conditions de conservation du quartier au début des années 1960.
Rue Ramponeau: un des derniers secteurs témoignes du vieux Belleville. |
Page Principale | Page précédente | Page suivante |